FO constate depuis plusieurs semaines des divergences grandissantes entre la politique sociale appliquée sur le terrain et les engagements inscrits dans nos accords d’entreprise.
Nous avions déjà alerté la direction sur une première dérive : le pointage imposé entre 12h et 14h pour les salariés non-cadres, une pratique totalement contraire à l’accord en vigueur depuis plus de dix ans.
Aujourd’hui, un autre exemple vient confirmer ces mauvaises interprétations qui avantagent bien évidemment la Direction : des audits sont menés auprès de chaque salarié ayant déclaré des jours d’enfant malade ou utilisé les 12 jours famille, alors que notre accord est formel — le contrôle des certificats relève du management, pas des RH.
Un exemple de plus, une interprétation sur la définition d'un bulletin de situation/hospitalisation.
L'interprétation également qu'un certificat médical pour parents malade ne peut pas être délivré pour des soins ( intervention chirurgicale, chimiothérapie etc) et pourtant la présence du fils ou de la fille est obligatoire comme mentionné sur le certificat.
La Direction flirte également avec la ligne rouge du secret médical en appelant les soignants, les hôpitaux et les cliniques.
Ces pratiques (et il y a d autres écarts) illustrent une nouvelle contradiction entre les textes signés par la direction et les OS représentatives, et leur application réelle sur le terrain. FO demande donc expressément à la direction de corriger ces écarts et de garantir le respect strict des accords d’entreprise.
Sans oublier, la perte de l’esprit de l’accord quand cela concerne le conjoint et la fameuse notion du « proche Aidant ». À ce titre , FO demande à la direction de se rappeler de cet esprit de l’accord pour permettre aux salariés d’accompagner leur conjoint dans les moments douloureux comme l’hospitalisation, le traitement de chimiothérapie et bien d’autres .
Dans une période où l’on parle de compétitivité, pourquoi refaire le travail déjà effectué par les managers ?
S’agit-il d’un manque de confiance ou d’un excès de zèle ? La question reste ouverte.

