Il fût une époque où la hiérarchie et le collaborateur pouvaient avoir des discussions très animées sur le travail, alors on pouvait entendre les murs tremblés et voir les fenêtres se fissurer.

Le recadrage se terminait dans la plupart des cas par une poignée de main franche autour d’un café et l’affaire était classée définitivement.

Le dossier n’avait pas de suite et il n’y avait aucune rancune car les choses étaient dites.

A cette époque la transparence et la franchise faisaient avancer l’entreprise dans un climat social sain et reconnu dans la France entière, on disait qu’il faisait bon de bosser à Airbus.

Mais aujourd’hui cette époque est révolue, à l’heure ou le « speak up » devrait être de rigueur.

Quand des discussions cordiales, voir amicales entre CERTAINS managers et leurs collaborateurs commencent autour d’une tasse de café, et finissent dans le bureau des juristes.

Un CERTAIN nombre de managers préfère dissimuler ou faire croire que tout va bien, que l’affaire est classée mais FAUX le dossier est déjà chez les juristes.

Y aurait-il un manque de courage dans ces actes ?

FO regrette le temps où l’ensemble des hiérarchies, tous les "patrons" ou "contremaîtres" pour les anciens, imposait le respect par leur parler franc.

Alors que faire ?

Nous ne pouvons malheureusement pas changer les mentalités mais notre organisation peut cependant jouer son rôle de médiateur et de partenaire pour faire passer les bons messages qui désamorcent souvent des situations compliquées.

Il n’y a pas de mauvais managers ou de mauvaises pratiques, mais peut-être simplement des mauvaises directives.

FO rappelle une fois de plus qu’être partenaire doit aller dans les deux sens !!!