Certains secteurs, ou entreprises, que ce soit en raison de l’évolution de leur marché ou parce qu’elle sont su se protéger, parviennent à préserver l’emploi. C’est le cas d’Airbus Helicopters, qui bien que faisant partie du groupe Airbus échappe aux suppressions de poste.

Le marché de l’hélicoptère est en effet moins impacté par la crise, car ils ont continué à voler. Mais dès le déconfinement, le PDG Bruno Even avait annoncé des mesures de maîtrise des coûts, comme le gel des embauches.

Désormais des discussions sont engagées avec les partenaires sociaux concernant la compétitivité du site de Marignane. "Nous conduisons actuellement des discussions en vue d’une négociation sur la compétitivité, c’est-à-dire comment améliorer l’attractivité du site et des salariés en investissant dans l’outil et dans les compétences", explique Sylvain Dolza, délégué syndical FO qui perçoit cependant une forte inquiétude dans le climat social de l’entre-prise. "

Les salariés ont fait beaucoup d’efforts pendant le Covid, ils attendent un retour", ajoute le syndicaliste qui attend de la direction l’assurance que le site de Marignane bénéficiera de "la charge", autrement dit que les commandes que le groupe pourrait signer, seront bien réalisées ici. "Nous voulons contractualiser cette charge, l ’industrie doit rester ici", poursuit Sylvain Dolza.

À Aubagne, autre profil autre scénario, le distributeur de fruits et légumes Canavese conserve la grande majorité de ses emplois -9 suppressions sur 231 postes- après avoir demandé, dès le mois d’avril,son placement en redressement judiciaire.

" Nous avons eu à cœur de sauver l’emploi dans cette période difficile", commente Gérard Canavese,le président de la PME aubagnaise qui aporté une offre de reprise, en s’appuyant sur sa filiale Salade de fruits, tournée vers la restauration hors domicile.

Source la provence