Urgent : L’AP-HM lance un appel à l’aide !!!

28/03/2020

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"Si vous êtes soignants, en particulier médecin ou infirmière, actuellement disponibles, nous avons besoin de vous pour venir renforcer nos équipes": c'est un appel vibrant "à toutes les bonnes volontés" que lance la direction et la communauté médicale du CHU de Marseille, qui s'apprête à faire face à une flambée de l'épidémie, dont le pic dans la région pourrait être at­teint en milieu ou à la fin de la semaine prochaine.

Il est demandé aux volontaires de se mani­fester auprès de l'AP-HM, pour un engagement "qui pourra être défrayé" a indiqué hier l'ARS. Des kinés sont également recherchés, afin d'aider les malades à se réadapter plus vite à l'issue d'un séjour en réanimation.
Les candidatures sont à adresser sur: (cliquez sur le lien)
http://fr.ap-hm.fr/actu/covid-2019-renforts-medicaux-et-paramedicaux
Par ailleurs, le CHU recherche activement du matériel à usage unique et particulièrement des casaques de soins, des casaques de chirurgie. Toutes les propositions de dons de toute nature sont les bienvenues.
À adresser sur le site (cliquez sur le lien ) solidarite-covid19@ap-hm.fr

MASQUES, BLOUSES, PROTECTIONS :
DONNEZ AUX SOIGNANTS QUI EN ONT BESOIN!

"La bataille s'engage ces jours-ci, et nous partons désarmés", désespèrent de nombreux profes­sionnels de santé libéraux qui, eux aussi, montent en première ligne contre l'épidémie de Co­vid-19. Parmi eux, les médecins, infirmières, sage-femmes, des communautés professionnelles de santé {CPTS), associations loi 1901 de libéraux validés par l'ARS pour améliorer les prises en charJe des populations et palier la baisse de la démographie médicale de certains terri­toires. A Marseille, deux sont reconnues, pour mailler les 14-15-16" arr. et les 11-12-13.
"Nous n'avons reçu que très peu de masques, très peu de gel hydro-alcoolique, aucune sur-blouse et la vague arrive ce week-end.

On a même contacté les abattoirs pour avoir des blouses, les magasins de bricolages pour dénicher des masques, mais tout est fermé", explique Jean-Luc Ferracci. Dans son secteur, "un médecin a déjà été contaminé. Confiné, il continue d'assurer des téléconsultations".

Pas étonnant quand on sait que "certains prati­ciens se bricolent des masques, d'autres lavent le leur tous les soirs, pour le remettre le lende­main, c"est cataclysmique", poursuit Jessica Lavigne, présidente d'Actes Santé.

Des profession­nels de santé qui enragent de voir que "les dealers des cités, eux sont parfaitement équipés de FFPZ".

Sans parler des vitres brisées des voitures d'infirmières: "Certains pensent qu'il vont y trouver du gel hydroalcoolique. Du coup, on doit retirer le caducée de nos pare•brise"...
Autre phénomène en hausse, les courriers que certaines infirmières découvrent dans leurs boites aux lettres. Sous couvert d'anonymat, des voisins craignant la contagion, leur de­mandent de ne pas toucher les portes des parties communes, d'aller se garer plus loin, et même d"aller loger ailleurs. "

Il y aura toujours des imbéciles, mais ça devient difficile à suppor­ter", soupire Jean-Luc Ferracci. "Très touchés" par les hommages et les chants qui leur sont dé· diés chaque soir depuis les fenêtres, ces soignants appellent les Marseillais, et en particulier les entreprises, à les aider un peu plus.

Tout don de matériel à usage unique est bienvenu: lu­nettes ou visières de protection, sur-blouses de toutes tailles, charlottes, sur-chaussures, gants, masques chirurgicaux ou de chantier, solution hydroalcoolique, contenants pour kits de protection (sacs congélation grand format, sacs plastique ou papier), protections plastique pour siège de voiture, lingettes javellisées ou équivalent.


Adressez vos propositions à (cliquez sur le lien) contact@actes-sante.fr

Source la Provence : Philippe GALLINI