H125 ET H145 EN TÊTE DES VENTES D’AIRBUS HELICOPTERS !

08/02/2019

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Finalement 2018 aura été une bonne année pour l’hélicoptériste européen, notamment après 2017 qui elle était en demi-teinte. L’an dernier la branche voilure tournante du constructeur Airbus a engrangé 413 commandes brutes soit environ 18% de plus que l’année précédente, et ce sur tous les marchés : civils, parapubliques, et défense. Mais surtout le constructeur européen se place premier du marché mondial devant ses concurrents américains, russes, et… européens. Seule ombre au tableau, toujours aucune vente de Tiger n’a été enregistré.

Et comme les années précédentes les deux machines qui se vendent le mieux sont le monoturbine H125 et le biturbine H145/H145M, indétrônables vedettes du marché des hélicoptères en ce premier quart de 21ème siècle, avec respectivement 162 et 121 machines commandés fermes. Viennent ensuite dans les bons succès le monoturbine H130 et le biturbine H135 qui dépassent tous deux les trente machines vendues. Les H215/H225 Super Puma se maintiennent à dix-sept exemplaires, pas mal pour une machine aussi ancienne.
L’ultramoderne H160 atteint le très honorable score de quinze exemplaires tandis que les H155 et H175 déçoivent avec respectivement cinq et quatre appareils chacun.
Enfin il faut signaler qu’Airbus Helicopters a pour sa part récupérer la vente de vingt-neuf NH-90 Caïman, un hélicoptère militaire développé conjointement avec son concurrent Leonardo.

Juste ce constructeur lui aussi européen se hisse à la deuxième place des hélicoptéristes mondiaux avec 21% des parts du marché mondial des voilures tournantes. Cela reste tout de même très très loin des 54% d’Airbus Helicopters que l’on doit donc à ces 413 commandes brutes, dont 381 nettes.
Dans le bas du classement on retrouve Bell Helicopter et Russian Helicopters avec respectivement 12 et 10%. Ce dernier constructeur est la maison-mère de constructeurs aussi légendaires que Kamov et Mil mais également de Kazan.
Les 3% restants sont à partager entre les autres constructeurs comme Boeing, Enstrom, MD Helicopters, Robinson ou encore Sikorsky mais également les industriels chinois et japonais. Autant dire qu’en 2018 le marché était totalement verrouillé, et risque bien de le rester cette année.

Cette petite étude ne prend pas en compte les convertiplanes qui bien qu’à voilure tournante sont en fait des avions, pas plus que les hélicoptères ultra-légers motorisés ou les autogires. Elle ne concerne que stricto-sensu le marché des hélicoptères civils, parapubliques, et militaires.

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